L'ENGAGEMENT PAR LE REFUS DU STO
Georges Jublier reçoit ses papiers de convocation pour le STO en 1943, mais refuse de partir en Allemagne. Et quand nous lui demandons ce qu’il a fait de ses papiers de convocation, il nous répond naturellement : « Au feu ! » et c’est ensuite qu’il part dans le petit village de Liesle pour rejoindre de la famille, jusqu’à ce que le maire du village vienne le trouver pour lui dire qu’il ne veut plus de lui ici car il est clandestin.
Il repart donc à Besançon et va trouver une personne avec qui il faisait de la gym, qui lui fournit un travail dans une ferme à Sancey-le-Long ainsi que des faux papiers.
Il y a 12 jeunes qui étaient aux Compteurs avec lui et qui ont été appelés par le STO ; deux de ces jeunes sont revenus en France aveugles suite à l’explosion d’une bombe qui a projeté du verre dans leurs globes oculaires. Les autres sont restés en Allemagne mais ont refusé de fournir tout travail. Les Allemands ont alors renoncé à venir chercher des jeunes aux Compteurs et ont préféré les laisser travailler sur place et c’est pour cela que George Jublier a pu récupérer sa place.
