top of page

 

À l'aide du témoignage de Georges Jublier, ancien élève de l’ENH qui a quitté l’école en 1942, puis a refusé l’occupation allemande, nous avons appris qu'il y avait différentes façons de s'engager pour libérer la France occupée. En prenant les armes au coté de l'armée, en travaillant avec la Résistance, mais aussi en fuyant pour ne pas se faire arrêter. D’autres recherches ainsi que les témoignages de Colette Vannier et Monsieur Grillier nous ont permis approfondir et de mieux comprendre ces différentes formes d'engagement.

 

Nous avons aussi pu comprendre que résister avait un prix. En effet, de nombreuses personnes ont payé de leur vie leur opposition au régime. Certains sont partis, ont fui de leur lycée pour ne pas être appelés par le Service de travail obligatoire (STO). D'autres ont également perdu la vie dans des fusillades ou des exécutions par des Allemands en zone occupée ou dans les camps de concentration ou d'extermination. Ces témoignages nous ont permis de mieux comprendre la situation de la France lors de la guerre et celle de notre région, que rappellent les plaques de commémoration dans notre lycée. C'est ainsi qu'en poursuivant le travail commencé par nos camarades il y a trois ans, nous voulons perpétuer  la mémoire de ces personnes qui, à notre âge, subissaient la guerre.

                                      -Remerciements :

 

Nous remercions Virginie VINET, réalisatrice, pour nous avoir aidés lors du tournage et du montage. Nous remercions aussi nos professeurs, Mmes LESCALIER, LARBI, PARNOT et LOMBARDOT pour avoir organisé et supervisé le projet.

 

Rien n'aurait été possible sans la confiance et les témoignages de Georges JUBLIER, Colette VANNIER et Pierre GRILLIER :

 

Merci donc à Georges pour sa disponibilité. Par ses récits captivants, concrets et sa grande vivacité, nous avons pu mieux comprendre la vie d'un jeune pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous lui rendons hommage pour son refus toujours renouvelé d'être considéré comme un héros, sa peine pour les camarades tombés au combat et parfois aussi dans l'oubli.

 

Colette VANNIER a accepté de venir au lycée témoigner de l'engagement de son frère, complétant ainsi le récit de Georges et apportant des éléments indispensables à la bonne compréhension de l'engagement de son frère.

 

Pierre GRILLIER,  dont le père a remplacé Jean Cornet, après sa mort, à la tête des FFI à Besançon lors de la Libération, nous a permis de replacer le témoignage de Georges dans un cadre local et national. Regrettant fortement le silence de son père après-guerre, il nous a fait prendre conscience de l'importance de la transmission.

Ce site est dédié aux anciens élèves du lycée Jules-Haag morts pour défendre et libérer la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les messages si dessous ont été écrits par les élèves de 1si1 du Lycée Jules-Haag en conclusion de leur année passée à garder en mémoire le sacrifice de certains anciens élèves du Lycée.

« Dans ce projet, les recherches menées nous ont permis de nous impliquer et de trouver des informations provenant de témoins et de participants, ceci de façon autonome... » Valentin

 

 « Grâce aux multiples témoignages auxquels nous avons assisté, nous avons pu entrer en harmonie avec ces hommes qui se sont engagés au risque de leur vie, en comprenant ce qu'ils avaient pu vraiment ressentir. » Fred

 

« Écouter et échanger avec des acteurs de cette guerre m'a permis de la voir sous un autre angle et de découvrir le ressenti de ces personnes, ce qui n'est pas perceptible dans les manuels d'histoire. » Laura

 

« L'émotion ressentie grâce aux explications des personnes qui l'ont vécue permet de comprendre la guerre mieux que dans les livres ou nos manuels... »   Maximilien

 

« Ce projet m'a permis de rencontrer de belles personnes et d'en apprendre beaucoup sur d'autres. Les détails m'ont permis de mieux comprendre « la grande Histoire ». » Alex

 

« Le projet m'a permis de comprendre ce que les « petits » Résistants ont effectué, puisque en général, on ne parle pas d'eux... »  Lucas

 

« Je me suis rendu compte des sacrifices de nombreux Français qui ont œuvré dans l'ombre pour l'avenir de la patrie. C'est en comprenant tout cela que l'on se rend compte de la chance que notre génération a d'être en vie dans un pays libre et démocratique... » Florian

 

« Les « petites » histoires forment la grande Histoire qu'est la Seconde Guerre mondiale. »  Tanguy

 

« Le vécu de M. Jublier nous a laissé un témoignage riche de détails, rempli d'authenticité, qui nous a marqués  par le fait qu'il a vécu cette période lorsqu'il avait notre âge. Il a marqué nos esprits car il a accompli beaucoup d'actions résistantes dans un cadre qui nous est local , celui du Doubs. »   Jimmy 

 

« La petite histoire d'une personne s'écrit en même temps que la grande... » Loïc

 

« Les petites histoires comme celles de George Jublier, de la famille Bidal ou encore de Brenot et d'Angonnet mettent en scène de véritables personnes auxquelles on s'attache ; ce qui leur est arrivé est poignant et nous fait mieux comprendre l'importance de l'engagement à cette période de l'histoire. » Zoé

 

« George Jublier nous a dit et répété qu'il n'avait rien d'un héros et que pour lui qui n'avait à l'époque ni femme ni enfant, c'était logique de s'engager... » Adrien

 

« George Jublier ne veut pas qu'on dise de lui qu'il a été un Résistant, il estime qu'il n'a rien fait du tout.. ». Colin

 

« George Jublier estime qu'il n'a rien fait d'extraordinaire... Pas de fierté, ni de honte, juste le sentiment d'avoir fait le choix juste. » Valentin H.C.

 

« Malgré son engagement, Georges Jublier n'est pas fier de ce qu'il a fait.  C'est d'ailleurs normal quand on y réfléchit car même si un homme se bat pour une noble cause, il ne peut être fier  dans le fond du mal commis pour arriver à ses fins, du moins si l'homme en question est doté d'une certaine sensibilité... »  Arnaud

 

« Monsieur Jublier gardait des prisonniers allemands mais il leur donnait à manger, à boire et il n'avait rien contre les Allemands, ils voulaient juste qu'ils s'en aillent... Tout le monde a un cœur, tout le monde a des sentiments, même pendant la guerre » Saman

 

« Mme Vannier nous a  fortement touchés, moi et mon groupe, en nous racontant avec détails cette fouille (de la Gestapo)  avec  le ressenti  et les émotions de ces jours sombres. » Jimmy

 

« Ce qui a été dit par Mme Vannier et qui m'a marqué était que chacun des membres de sa famille faisait partie d'un groupe de Résistants sans qu'ils le sachent entre eux... »  Geoffrey

 

« Ce qui m'a marqué quand on a rencontré Colette Vannier, c'est qu'elle a dit que son frère ne parlait jamais de son arrestation ni de sa déportation mais qu'il n'en voulait pas à la personne qui l'a dénoncé sous la torture. » Colin D.

 

« M. Grillier a dit que toutes les forces, Alliés et Résistants, étaient unies  dans la lutte contre l'occupant allemand, unies dans une quête commune, celle de libérer la France. » Maxime

 

« Chaque engagement a été comme une brique et ces briques assemblées ont réussi à rétablir la forteresse de démocratie et de liberté qu'est la France... » Hippolyte

 

« Les gens de cette époque ont réussi à mettre de côté leurs idéologies, croyances, sentiments politiques pour combattre contre un ennemi commun, ils sont devenus des héros... »  Guillaume

 

« C'est l'addition de toutes ces formes d'engagement qui a permis la libération de la France. » Louis

 

« L'engagement de ces personnes est un engagement fort, qui peut chambouler une vie entière. C'est aussi un engagement dur. » Licia

 

« Les risques encourus ont mieux été compris quand on a su l'histoire de Brenot et d'Angonnet. » Agathe

 

« Le fait d'avoir rencontré un homme qui a résisté et qui, à ce moment-là, avait un âge comparable au mien m'a beaucoup fait réfléchir, notamment sur la question « Que feraient les gens si tout cela se passait aujourd’hui ? » » Lucien

 

« Il est important de sauvegarder les mémoires des anciens... » Jérémy

 

« Le devoir de mémoire est pour moi une chose importante, cela permet d'apporter de la culture, un recul sur les faits d'aujourd'hui pour ne pas reproduire le passé et construire un meilleur avenir... » Matthieu

 

« Tous ces gens qui se sont engagés et qui, pour certains, sont morts, méritent au moins une chose : qu'on se souvienne... » Lucien

 

« Ce projet m'a apporté beaucoup de nouvelles connaissances, il m' a aidé à être plus autonome et organisé dans mon travail. » Théophane

 

« Travailler sur le maquis m'a aidée à visualiser plus précisément ce qu'il se passait à cette époque, les tâches que réalisaient les maquisards, l'aide apportée de certains habitants ou bien d'infirmières, mes connaissances se sont élargies, et lorsque quelqu'un aborde cette période, je peux intervenir grâce à elles et informer à mon tour d'autres personnes... »  Audrey

 

 

 

« J'ai aimé découvrir l'histoire de mon lycée, qui est passé d'un lieu de travail à un lieu historique.»   Jérémy

 

« Je retiens le grand secret autour des Résistants qui n'en parlaient absolument pas... » Ilies

 

« En tant qu'élève de 1ère du Lycée Jules-Haag, j'ai le même âge que les Résistants de l'époque. Se souvenir, voilà le mot que j'ai envie de garder de ce travail. »   Augustin

 

« Je me souviendrai de ce que j'ai fait cette année... »Tom

bottom of page